L’architecture bioclimatique regroupe un ensemble de designs qui permettent aux habitations de s’acclimater à leur milieu.
Un habitat bioclimatique est conçu et construit de manière à s’adapter aux caractéristiques du lieu d’implantation, en respect avec l’environnement. L’objectif principal vise à atteindre des conditions de vie adéquates le plus naturellement possible en utilisant le plus possible les ressources disponibles sur le site et de réduire les besoins en ressources externes.
Dans cette optique architecturale, nous repensons notre rapport à la terre en concevant l’habitat comme un être vivant faisant partie intégrante de l’écosystème, interagissant avec ses éléments : soleil, vent, eau, terre.
L’enveloppe du bâtiment forme sa peau, l’ossature sa structure osseuse, et les composantes de la mécanique du bâtiment ses organes vitaux (ventilation - poumon, chauffage - coeur, plomberie - veines, électricité – nerfs / méridiens).
Résumé des concepts bioclimatiques s’appliquant à l’architecture des habitats:
• Design du terrain (topographie, conditions existantes, etc.)
• Design du bâtiment (surfaces de déperdition, zone tampon, composition de l’enveloppe, déphasage thermique, etc.);
• Orientation du bâtiment (solaire passif, quantité de fenestration, éclairage naturel, etc.);
• Régularisation climatique naturelle :
o Ombrière aux fenêtres et toiture;
o Masse thermique (mur capteur, inertie thermique : densité, couleur, texture, etc.);
o Matériaux perspirants (régulation hygrométrique, humidité relative stabilisée);
o Ventilation croisée;
o Volets ou rideaux thermiques aux fenêtres;
o Arbres protecteurs (ombrière et protection des vents).
• Matériaux biosourcés locaux (chanvre, bois, chaux, pierres, terre, etc.).
Au niveau de la santé respiratoire, ce type de construction fait de matériaux sains procure à l’air intérieur une grande qualité, diminuant grandement la concentration générale des composés organiques volatiles (COV) totaux, dont le formaldéhyde qui est l’un des contaminants les plus nocif en milieu intérieur, et également des composés organiques semi-volatiles qui sont des perturbateurs endocriniens, tel que les retardateurs de flamme.
L’architecture bioclimatique permet ainsi d’atteindre un confort inégalé grâce à ses concepts autorégulateurs, procurant également une grande résilience (capacité d’adaptation aux variations climatiques et autres perturbations).
On qualifie ces concepts de « passifs », puisqu’ils se régulent par eux même, sans demander d’apport en énergie électrique (« actif »), réduisant non seulement la consommation énergétique, mais simplifiant également notre rapport avec notre habitat.
Le caractère unique de cette conception vient du fait qu’elle s’inspire de la nature, favorisant ainsi un retour aux sources.
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